No Future - critiques & revues
Le monde a basculé dans un matriarcat excessif incitant à devenir une femme sous peine de se voir écarté de la vie sociale. La viande relève désormais de la contrebande car tous se doivent d'être féministes et vegans...
Halen Brennan, ainsi autosurnommée pour son affection pour Van Halen, mercenaire de son état, se voit embauchée pour une mission délicate par la présidente de la Compagnie Stella, organisatrice de voyages spatiaux de prestiges. Elle doit retrouver une valise au contenu secret. Alors qu'elle se trouve associée à une IA pour le moins désagréable et qu'ils appréhendent le voleur, Halen est trahie par son coéquipier. Pas de soucis pour la rebelle débrouillarde car elle a de nombreuses affinités avec Jean-Claude Belmondo, le dissident dérobeur de valise (ou plutôt de documents compromettants).
« Une très bonne comédie SF qui déménage sec dans un univers qui pourrait – presque – nous faire regretter le XXe siècle »
France 3
« Les nombreux rebondissements, les personnages croisés, les situations loufoques, les dialogues cash et rythmés par une action au tempo élevé... Bref on retrouve l'efficacité de l'architecture des grands blockbusters du cinéma (…) No Future est un ouvrage qu'on prendra plaisir à savourer comme on prend plaisir à regarder un bon blockbuster efficace. »
Éric Descombes, l'Accro des bulles.
« La fable futuriste scénarisée par Corbeyran et dessinée par Jef s'impose comme un joli uppercut dans la bienséance écologique actuelle. Entre « Star Wars » et Enki Bilal. » B.L., Paris Match.
« un petit bijou d'inconvenance (…) une aventure qui donne envie de désobéir. »
Bédégrammes
« Véritable hommage à l'insouciance du mode de vie occidental de la fin du XXe siècle (…) voilà qui fait un bien fou. »
Pop Up
« Derrière cette énième héroïne à gros nichons et son beauf de partenaire imposé, ce sont tous les codes du classique buddy movie des années 80s qui sont égrenés, et visuellement, c'est hallucinant à tel point les références à tout un pan cinématographique sont omniprésentes, de Verhoeven à Carpenter en passant par Zemeckis... et carrément même par notre Bebel national. »
Angle de vue
« Les deux protagonistes principaux sont géniaux. Ils sont humains, vulgaires, bourrés de défauts... Et au final, bien plus proche de la personne lambda qu'aucun des autres personnages caricaturaux qui intègrent le monde imaginé du futur (…) Bref, j'adore ! »
La bibliothèque de Jake
« Quel que soit l'objectif visé (un petit ras le bol à certaines exagérations de notre société ? ) il faut apprécier l'album tout à la fois pour son aspect couillu (dans le sens que vous voudrez) et pour le bel emballage SF. »
Etagère imaginaire
« No Future est un album décalé et très politiquement incorrect. »
Jeux Po
« No Future est une bombe, un vrai plaisir à lire sans tarder ! »
La Loutre masquée
« Un récit survitaminé, rythmé, bourré d'humour. Quoi de mieux pour s'interroger sur notre futur ? »
Sébastien Moig, Science Fiction Magazine
« À ne surtout pas conseiller au bureau politique des Verts, ni à un étudiant de Sciences Po, cet album de SF défouraille furieusement dans sa vision d'un futur matriarcal. »
ActuaBD
« Récit d'anticipation one shot, « No Future », rend hommage à la pop culture des années 1980-90, avec notamment de nombreuses allusions cinématographiques et quelques références musicales bien senties. C'est aussi le moyen de se moquer gentiment des excès actuels en matière de wokisme, d'extrémisme sexuel ou de défenseurs de la Nature bloqués sur certaines positions. Et surtout, une dénonciation des excès en général et en particuliers ceux de la fin du XXème siècle qui ont amené l'occident à basculer dans des situations proches du point de non retour tant en matière d'écologie que de fonctionnement sociétal. »
Tiphaine L'AUTRE MONDE
« hétéroclite, un trait expressif et une mise en couleur somptueuse, le travail graphique de Jef est tout à fait remarquable. Une bande dessinée acerbe qui s'adresse cependant à un public averti »
P.-H.C.
Commentaires
Les commentaires sont désactivés sur cet article.